Les carnets de Poche de Madame Pavlova 

Les carnets de Poche de Madame Pavlova 

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Blog " A ma Chère Amie "

22 Apr 2025

Ma Sœur 

À ma chère amie,

Aujourd’hui, j’ai retrouvé ma sœur. Cela faisait des mois que nous ne nous étions pas vues. À peine quelques appels volés entre deux obligations, des nouvelles en coup de vent… Et pourtant, nous nous adorons. Nous nous entendons tres bien. Mais tu sais, parfois la vie s’en mêle — surtout quand les parents s’en vont. Il n’y a plus ce point de rencontre naturel : les anniversaires, les fêtes, les dimanches en famille. Ce sont des repères qui s’effacent, et avec eux, la régularité de nos liens.

Et pourtant, quelle joie de se retrouver !

C’est fou comme le temps n’a pas de prise sur nos  relations de sœurs. Après avoir échangé les nouvelles des enfants, des petits-enfants, des petits tracas, nous nous sommes retrouvées comme autrefois. Deux gamines, deux complices. On a tellement parlé qu’on en a oublié de manger — pourtant, elle avait préparé des blinis et du tarama, un vrai petit festin ! Mais les mots nous nourrissaient plus que tout.

Et toi, dis-moi, as-tu une sœur ? Ou quelqu’un que tu considères comme tel ?

Je t’embrasse tendrement,

Pavlova

ps: c'est la photo depuis le balcon de l'appartement de ma sœur. C'est beau, la mer juste en face ... 



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20 Apr 2025

Voyage express

À ma chère amie,

Je t’écris en vitesse, 

je pars demain à l’aube, et tout n’est pas encore prêt…

Mais je ne voulais pas partir sans t’écrire quelques lignes.

Un petit sac m’attend, pas encore fermé : 

deux robes qui flottent au vent, un châle pour les soirs qui tombent,

et mon fidèle carnet de poche.


Je descends dans le Sud pour trois jours.

Trois petits jours pour embrasser les enfants, les petits-fils,

goûter à leurs rires, à leurs histoires,

et faire une vraie pause dans l’écriture du roman.

J’en ai besoin.

Pas pour m’éloigner de l’histoire. elle reste là au fond de mon cœur. 

mais pour lui laisser de l’espace, un silence fécond,


Peut-être qu’un coup de mistral m’éclaircira les idées,

ou qu’une baignade me ramènera doucement à moi.

Peut-être aussi que je ne penserai à rien,

et ce sera parfait ainsi.


Je t’écrirai à mon retour, c’est promis.

D’ici là, je t’embrasse,

avec le cœur déjà sur la route.

 Pavlova


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19 Apr 2025

Joyeuses Pâques 

À ma chère amie,

Je suis depuis quelques jours en famille,

Quelques jours à respirer le parfum ancien des souvenirs —

ceux qui reviennent sans qu’on les appelle,

ceux qui ont le goût d’une enfance que le temps n’a pas tout à fait emportée.


C’était il y a longtemps, mais tout semble encore là,

posé dans l’air tiède comme un ruban oublié :

les glycines si douces qui s’accrochaient aux murs,

l’ail des ours ramassé le matin, qui embaumait la cuisine de sa promesse verte,

les œufs trempés dans les teintures naturelles, alignés sur le bord de la fenêtre,

et les retours de la Messe, les pas ralentis, les voix encore pleines d’échos sacrés.


Je revois la chasse aux œufs dans le jardin de mes grands-parents.

Le panier en osier dans mes petites mains,

les recoins familiers que je fouillais avec l’élan joyeux de l’enfance,

et leurs rires, si présents, presence discrète dans les feuillages.


On ne savait pas encore que ces moments deviendraient des trésors.

On les vivait simplement,

dans la lumière d’avril,

sous les promesses du printemps.


Aujourd’hui, je les retrouve autrement —

dans les gestes répétés, les saveurs partagées,

et dans ce cœur battant de mémoire qui palpite sous les jours présents.


Je te souhaite de joyeuses fêtes de Pâques,

pleines d’amour, de douceur, et peut-être, d’un brin de souvenir retrouvé.


Avec toute mon affection

 Pavlova


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17 Apr 2025

Bon sommeil

À ma chère amie… 


Si tu me demandes ce que c’est que bien dormir.

Je pourrais te répondre simplement : c’est fermer les yeux et se laisser tomber dans l’oubli, dans le silence. Mais tu me connais, je ne suis pas très douée pour les réponses simples.

Pour moi, bien dormir, c’est d’abord s’autoriser à poser le jour. C’est déposer les pensées trop pleines sur le bord du lit. C’est dire : « Ça suffit pour aujourd’hui. »

C’est aussi un rituel secret. Moi, je dors bien. Je dors avec le chat qui ronronne doucement, roulé contre mes jambes comme un petit moteur de tendresse. Je dors avec mon amoureux qui m’embrasse sans s’en rendre compte, à demi-endormi, comme une promesse que la nuit sera douce.

Je dors dans une maison tranquille, bercée par le soupir du monde qui ralentit. Je dors parce que j’ai appris à ne plus me battre contre les heures, à ne plus courir après le sommeil comme on court après le temps.

Mais je sais que ce n’est pas donné à tout le monde. Alors si toi, ma chère amie, tu tournes en rond la nuit, si les heures s’étirent et que tes pensées s’accrochent aux murs… je te souhaite des draps comme une étreinte, des rêves qui t’invitent, et un matin sans fatigue.

Et surtout, je te souhaite de dormir comme on aime : profondément, paisiblement, et sans peur.


Tendrement,

Pavlova


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15 Apr 2025

Pause cafe

À ma chère amie,

Aujourd’hui, comme tous les jours , j’ai savouré mon petit café après le repas. C’est devenu bien plus qu’une simple habitude : c’est une respiration. Une vraie pause à moi, douce, silencieuse, essentielle. Je suis la seule à en boire ici. Alors ce moment, c’est comme une parenthèse secrète, hors du bruit, hors du monde.

Quand mes belles-filles sont à la maison, c’est une autre joie : on partage ce petit café en bar ardent joyeusement. Mais les jours ordinaires, c’est seule que je le prends. Et dans cette solitude tranquille, il y a une forme de paix. Une reconnexion à moi-même.

Je m’y installe avec lenteur. Je laisse le silence s’installer. Je réfléchis. Je note ce qui me traverse, parfois des idées floues, parfois des certitudes. Je feuillette un magazine, je lis quelques pages. Et souvent, je m’offre un carré de chocolat ou un biscuit. Un petit geste de douceur, comme un clin d’œil à l’enfant en moi.

Cette pause, c’est un soin invisible. Elle me permet de me recentrer, de souffler. Elle apaise le tourbillon intérieur. Elle me remet à l’endroit. C’est un ancrage pour mon mental, un espace de liberté discrète. Sans elle, ma journée n’aurait pas la même saveur.


Et toi, dis-moi, as-tu toi aussi un moment rien qu’à toi ? Une pause qui t’appartient, qui te recentre, qui te fait du bien ?


Avec tendresse

 Pavlova


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14 Apr 2025

Le carnet pour une Doula

À ma chère amie,

Aujourd’hui, j’ai envie de t’écrire le cœur en emoi, comme après une belle nouvelle.

J’ai reçu une commande particulière. Une de celles qui touchent doucement, profondément.

C’est une Doula qui m’a écrit.

Tu sais, ces femmes qui ne soignent pas avec des médicaments, mais avec la présence.

Ces femmes qui marchent aux côtés des mères, juste à côté, jamais devant, jamais derrière.

Une doula, c’est un souffle calme dans le tumulte, une main posée sur l’épaule au bon moment.

Elle écoute. Elle rassure. Elle accueille les larmes comme les rires, les doutes comme les élans.

Elle connaît les saisons intimes de la grossesse, les silences d’avant l’accouchement, les peurs secrètes, la force qu’on ne soupçonnait pas.

Elle est là pour entourer — et c’est un mot que j’aime, tu le sais.

Elle m’a demandé un carnet.

Un carnet tout doux, aux teintes pastels, pour accueillir les pas d’une future maman.

Pour qu'elle puisse écrire, déposer, dire… Ne pas oublier lier les accompagnements et aussi L'attente, les changements, les rêves, les peurs.

L’arrivée de l’enfant comme un lever de lune, lente, silencieuse, bouleversante.

Un carnet comme un nid de papier.

Alors je vais coudre les pages comme on tisse un cocon.

Choisir des couleurs qui apaisent, qui murmurent.

Et tout le long, je penseraus à  cette doula, aux naissances, à la vie. 

À celles qui veillent sans bruit, aux anges discrets des naissances, aux passeuses de seuils.

C’est beau, tu ne trouves pas ce métier là ?

Je crois qu’il y a mille façons de prendre soin du monde. La leur est précieuse.


Je t’embrasse tendrement

 Pavlova


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13 Apr 2025

Un Dimanche

À ma chère amie,

Ce matin, nous étions avec les enfants — grands maintenant, mariés, heureux — et nous étions bien , avec cette légèreté tranquille que j’aime tant. Nous sommes allés ensemble au marché aux puces, juste à côté de la maison.

Il y avait cette ambiance chaleureuse, de village. On a retrouvé des amis, et les amis de nos enfants. Nous avons devoile nos trouvailles comme des trésors, nous avions échangé les bonnes adresses de stands, pour les plantes ou les objets rouillés qui embellissent les jardins.

Je n’ai pas cherché longtemps. J'ai repéré tout de suite un vieux bloc éphéméride Yvon, de ces petites merveilles en papier fatigué, et les images patinées  par le temps — exactement comme je les aime. Il attend déjà sa place dans l’un de mes Carnets de poche.

Et puis deux livres de les collections "bibliothèque Verte et Rose"que tu sais  que je les collectionne doucement, comme on cueille des souvenirs.

En rentrant, le pain avait fini de lever. Nous l’avons mis au four. Il a embaumé la maison pendant que nous préparions le repas, avec toujours l'ambiance par joyeuse d'etre ensemble.

Et là, je m’apprête à marcher jusqu’aux lilas. Ils sont en fleurs, généreux, et j’ai envie d’en cueillir des brassées pour parfumer  la maison.

Je voulais t’écrire tout de suite.                               

Te confier ce petit moment de douceur, comme un bouquet de lilas posé sur ton cœur.


Tendrement,

Pavlova


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11 Apr 2025

La maison de vacances

À ma chère amie,

Je suis dans la vieille maison de vacances, maison des souvenirs .

Un détail, une lumière, une odeur de pain chaud, et tout à coup, les grands-parents sont là.

Leurs gestes. Leurs voix à demi oubliées. Leurs recettes griffonnées à l’encre pâlie.

Une boîte en fer cabossée contenant un trésor modeste : quelques boutons, un ruban, une photo au bord rongé. Celle ci je la garde, elle sera glissée dans Un carnet de poche. 

Chaque pièce murmure une histoire ancienne : un été trop chaud, une dispute oubliée, un gâteau renversé sur le carrelage… 

Les voix d’hier résonnent doucement à côté de celles d’aujourd’hui.

On ouvre un placard et l’on tombe sur la vieille nappe à fleurs, celle qui servait pour les grandes tablées, les anniversaires, les goûters d’enfants.

Et dans un tiroir, un moule à madeleines tordu, un vieux flacon d’extrait d’amande, un torchon brodé par une main aujourd’hui absente.

Je regarde le jardin, et je revois les enfants courir, insouciants. Je sais que quelque chose s'est transmis sans parole. 

Juste par l'amour. 

Juste par la magie du lieu.

Par la chaleur du lien.

Comme si la maison elle-même continuait le travail de mémoire et d’amour.

Alors on prépare un repas avec ce qu’il y a dans les réserves, on court à la boulangerie. On fait le détour par la ferme pour acheter le lait et le fromage 

On ajoute une pincée d’enfance. 

Et le miracle recommence.


Je pense à toi,

à toutes les maisons que tu portes en toi,

à ces lieux pleins d’âmes où l’on se sent plus vivant.

Tendrement,

Madame Pavlova


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9 Apr 2025

Ca se bouscule 

À ma chère amie,

Je t’écris entre deux paniers de linge et une brassée d’œufs à décorer — tu l’auras compris, les préparatifs de Pâques chamboulent un peu nos journées, et c’est tant mieux. J’aime cette joyeuse pagaille, les listes qui s’allongent et les rires qui s’échappent de la cuisine.

Mais ce que je ne t’ai pas encore dit, c’est qu’un petit voyage surprise s’est glissé dans notre agenda bousculé… Un départ en famille, tout simple, tout doux, presque improvisé. Quelques jours pour changer d’air, se retrouver, et collectionner des souvenirs que personne ne pourra ranger.

Je t’écrirai peut-être de là-bas, entre deux escapades. Ou bien je te raconterai tout en revenant, un chocolat chaud à la main.

En attendant, je t’embrasse avec le cœur en fête,


Madame Pavlova


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8 Apr 2025

Journée des Roms

Ma chère amie,

Aujourd’hui, j’avais envie de t’écrire. Pas juste pour te donner de mes nouvelles, mais pour partager quelque chose de profond, quelque chose qui me touche et qui fait partie de moi : mon identité romani.

Ce 8 avril, c’est la Journée internationale des Roms et Gitans. Une date qui, pour beaucoup, passe inaperçue. Mais pour moi, elle résonne fort. C’est une journée pour se souvenir, pour célébrer, pour dire haut et fort : oui, je suis Rom, et j’en suis fière.

Notre peuple vient de loin – de très loin. Nos ancêtres ont quitté l’Inde il y a plus de mille ans, pour entamer un voyage à travers le monde. Depuis, nous avons traversé des terres, des langues, des siècles. Toujours en mouvement, toujours enracinés dans nos traditions, dans notre musique, dans notre manière d’aimer et de vivre.

Être Rom, ce n’est pas qu’une origine, c’est une façon de regarder le monde. C’est grandir avec la force des anciens, avec l’importance de la parole, du respect, du clan. C’est apprendre que même avec peu, on peut vivre richement – riche de liens, de rires, de mémoire.

Mais tu le sais, ce n’est pas toujours facile. On nous juge, on nous observe, on parle de nous sans jamais nous écouter. Trop souvent, on nous colle des étiquettes. Mais derrière ces clichés, il y a des vies, des histoires, des rêves. Il y a moi, il y a ma famille, il y a tant de visages que tu ne connais pas encore.

Le 8 avril, c’est aussi un moment de deuil. Pendant la Seconde Guerre mondiale, plus d’un demi-million de Roms ont été exterminés par les nazis. Ce génocide, est encore trop peu reconnu. Pourtant, il fait partie de notre histoire, de nos blessures, de nos silences.

Mais malgré tout, on est là. Vivants, debout. On continue à transmettre, à chanter, à rêver. Et moi, aujourd’hui, je prends la parole – pour que tu nous voies autrement. Pour que tu comprennes d’où je viens. Pour que tu saches que notre culture est une richesse, pas une menace.

Ma chère amie, merci d’avoir pris le temps de me lire. J’espère que ces mots t’auront touchée, et qu’un jour, tu viendras partager un peu de cette culture avec moi – autour d’un repas, d’une chanson, d’un feu peut-être. Parce qu’il n’y a rien de plus précieux que la rencontre.


Avec toute mon affection 

Pavlova 


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6 Apr 2025

Recherche lieux d'exposition 

Ma chère amie, 

je suis à la recherche de lieux d’expositions.

Je souhaite des lieux inspirants pour exposer mes carnets de poche faits main.

Tu sais que Ccaque carnet est une pièce unique, conçue comme un fragment de poésie à emporter dans la poche. Teintures végétales, papiers anciens, reliures artisanales, parfois un souffle de steampunk ou un soupçon d’encre céleste : mes carnets racontent des histoires, éveillent l’imaginaire, et invitent à l’écriture intime ou vagabonde.

Voilà mes lieux de rêves :

– des librairies, salons de thé, ateliers d’artistes, lieux culturels ou boutiques indépendantes

– qui souhaitent accueillir une petite exposition poétique ou une vente éphémère

– et qui partagent une sensibilité pour l’artisanat, l’écriture, les objets singuliers


Si tu  connais un lieu qui pourrait faire écho à l’univers de mes Carnets, je serais ravie d’en discuter avec toi. Un dossier est à disposition pour la mise en place de ce projet.

Bien amicalement 

Pavlova


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4 Apr 2025

Bonheur du jour 

À ma chère amie,

Ici, le bonheur arrive souvent le soir. Quand le jour décline et que le ciel prend sa teinte douce , je prends mon panier et je file au poulailler.

Les poules ont fini leur journée. Elles se perchent, se racontent leur vie en gloussant doucement, et dans un coin du nichoir, bien calés dans la paille, m’attendent les œufs du jour. C’est toujours une surprise. Il faut parfois fouiller un peu, soulever délicatement la paille. Et puis soudain : la douceur ronde d’un œuf encore tiède sous les doigts.

Je les ramasse tranquillement, un par un. Je les remercie à voix basse, toujours. C’est un geste simple, mais il me fait du bien. Il me relie au temps qui passe autrement, plus lentement.

En rentrant, je les pose sur la table, et je note la date et les range dans la boîte rouge.

Le matin, en savourant mon œuf à la coque... je repense  à ces gestes simples et si merveilleux de ma vie à la campagne 

Tendrement, passe un bon week-end.


Madame Pavlova


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3 Apr 2025

Carnets de poche 

À ma chère amie,

Hier soir, j’ai remis en route l’atelier. Une remise en marche discrète, presque timide, comme lorsqu’on rouvre un carnet qu’on avait laissé de côté, mais qui n’a jamais quitté nos pensées.

Je m’y installe à la nuit tombée, quand le silence s’épaissit doucement autour de la maison. Le chien s’est couché à mes côtés, fidèle veilleur aux yeux mi-clos. La lune glisse un rai pâle par la fenêtre entrouverte, et la musique chuchote dans l’air tiède. Tout est à sa place.

Alors, je fouille dans mes papiers, je les effleure, je les pèse. Certains résistent, d’autres s’offrent, mais je cherche celui qui parlera le premier. Celui qui portera les premiers pliages d’un nouveau carnet de poche.

Mes doigts, enfin, trouvent le rythme. Comme un souffle revenu, comme une histoire qui veut naître. Une histoire de papiers, d’encre, de silence et de lumière.

Je t’écris depuis cet instant suspendu, avec l’odeur des fibres, le froissement des feuilles, et ce tout petit bonheur de recommencer.

À très bientôt,

Madame Pavlova



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2 Apr 2025

Pas le temps ...

À ma chère amie,

Cette semaine, j’ai l’étrange impression de courir après le temps. Comme si les aiguilles me filaient entre les doigts.

Tout se décale, se déplace, et moi, je me sens un peu à côté. Pas tout à fait présente à ce que je fais. Pas vraiment absente non plus.

Juste… en décalage.

Je t’écris ces lignes comme on envoie une bouteille à la mer, avec l’espoir d’attraper quelque chose. Un ancrage.

Peut-être que toi aussi, parfois, tu as cette sensation de ne pas marcher dans le bon rythme.

Mais peut-être que ce léger désaccord est un espace précieux. Un moment de creux.

Et dans ce creux, peut naître autre chose. Une idée, une envie, ou simplement le droit de ralentir.


Je t’embrasse depuis ce petit bord du monde où je m’arrête un instant.

À très bientôt 

Madame Pavlova 


ps: as tu remarqué qu'avec ce nouveau mois, les images ont changé de côté ? 


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