Blog " A ma Chère Amie "
Faire soi même
Ma chère amie,
Je voulais te parler de quelque chose qui me tient à cœur en ce moment : ce retour à la nature qui me fait du bien. J’ai de plus en plus envie de faire les choses moi-même et de m’appuyer sur les circuits courts. C’est plus simple ici, à la campagne. Les fermes ne sont jamais très loin, qu’il s’agisse de vaches ou de chèvres .
Nous avons des poules aussi, pour les œufs. Pas question de les manger, elles font partie du cheptel des animaux de la maison.
Depuis longtemps, les plantes sauvages m’intriguent. Avec le temps, j’ai appris à en reconnaître certaines et à les utiliser : en cuisine, pour des remèdes naturels ou même pour des soins de beauté. C’est fascinant tout ce qu’elles offrent. Que de merveilleuses découvertes j'ai pu faire !
Et toi, est-ce que tu aimes bricoler, cuisiner, créer des choses de tes mains ? J’adore cette sensation d’être plus autonome, plus proche de ce qui est simple et vrai.
En ce moment, c’est la saison des orties qui commence. On les redoute souvent, mais elles sont incroyablement utiles… et délicieuses si on sait les préparer. Demain, je te partagerai quelques recettes faciles et vraiment gourmandes.
Prends soin de toi,
Madame Pavlova
À la radio aujourd'hui
À ma chère amie,
Aujourd’hui, c’est un jour un peu spécial : c’est le jour de notre émission “Qu’est-ce que tu racontes ?” sur www.radiodynamo.org. Si tu veux l’écouter en direct, c’est à 15h sur le 98.4 FM si tu es du côté du Blanc 36, ou bien en ligne dans la rubrique « Qu’est-ce que tu racontes ? » où le podcast sera ensuite disponible.
Le sais-tu , nous sommes une famille de conteurs et de musiciens. Participer à la vie associative de notre nouvelle région, à travers cette émission nous est apparu comme une évidence. On y partage des interviews, des contes et de la musique. Nos récits puisent dans notre répertoire tsigane, tandis que Jean, notre fils, y conte ses propres histoires, tout droit sorties de son univers .
Et puis, il y a ces moments où nous nous laissons emporter par notre fantaisie et inventons ensemble des récits, parfois fous, parfois tendres, mais toujours sincères.
Aujourd’hui, j’ai choisi de te faire voyager dans un tout autre univers : je vais raconter une histoire victorienne teintée de steampunk. Un peu de rouages, un soupçon de mystère et quelques volutes de vapeur… Je suis curieuse de savoir ce que tu en penseras !
J’attends avec impatience tes retours, chère amie.
Bien à toi,
Madame Pavlova
Loi d'attraction
À ma chère amie,
Aujourd’hui, j’aimerais te parler de cette fameuse loi de l’attraction. Tu sais, cette idée selon laquelle nos pensées façonnent notre réalité, comme si l’univers prêtait l’oreille à nos rêves les plus chers.
J'y crois complètement, et j’ai souvent vu des choses se produire qui y ressemblent étrangement.
Je pense à une amie qui rêvait d’ouvrir une boutique de fleurs et de curiosités. Pendant des années, elle en parlait sans cesse : elle décrivait les étagères en bois patiné, l’odeur des bouquets mêlée à celle du vieux papier, les guirlandes de lumières tamisées qu’elle suspendrait au plafond. C’était presque devenu une habitude pour elle, comme si ce rêve faisait déjà partie de sa vie.
Un jour, alors qu’elle se promenait dans son quartier, elle est tombée sur une boutique fermée, avec une petite pancarte : “À louer”. Elle a appelé, et tout c'est enchaîné. Et elle a réalisé son rêve. Elle était persuadée que c’était la loi de l’attraction qui avait agi, que c’est en pensant si fort à son projet que l’univers avait fini par l’exaucer.
Et puis, il y a mon histoire… celle de cette maison qui est aujourd’hui la mienne.
Elle n’était pourtant pas disponible à la vente. Mais pendant cinq mois, chaque soir, je me suis endormie en m’imaginant y vivre. Je voyais chaque détail : la lumière du matin traversant les rideaux, les craquements du parquet sous mes pas, l’odeur du café dans la cuisine. Je me figurais me réveiller dans cette chambre — celle qui est bien la nôtre aujourd’hui — et je me sentais déjà chez moi, comme si cette maison m’enveloppait doucement, même en rêve.
C’était devenu mon rituel du soir, un petit moment secret que je savourais en silence. Je ne savais pas pourquoi je m’accrochais tant à cette image, mais elle revenait chaque soir, avec la même intensité, le même bonheur.
Et puis, un jour, presque comme par miracle, nous avons appris que cette maison allait être mise en vente. Nous n'avons pas hésité.
Alors, est-ce la loi de l’attraction ? Le pouvoir des pensées ? Ou simplement cette étrange façon qu’a parfois la vie de nous guider vers ce qui nous ressemble ?
Moi, je crois que cette loi agit surtout comme une boussole intérieure : quand on nourrit une envie avec assez de constance et de ferveur, tout en avançant pas à pas vers elle, il arrive que les hasards prennent la forme de coïncidences presque magiques.
Et toi, ma chère amie, as-tu déjà vécu ces étranges instants où le destin semble répondre à tes pensées comme un écho ?
Je t’embrasse,
Madame Pavlova
Faire son beurre
Chère amie,
Aujourd’hui, j’ai décidé de me lancer pour réaliser du beurre maison. Rien de plus simple, et quel plaisir de savourer ensuite ce délice fait main !
J’ai utilisé de la crème fraîche de la ferme d’à côté, bien épaisse et onctueuse. Avec une pincée de fleur de sel de Camargue, le tour était joué.
Voici la recette si tu veux essayer :
Beurre maison à la fleur de sel
Ingrédients :
• 50 cl de crème fraîche entière (crue ou pasteurisée, mais bien grasse)
• 1 pincée de fleur de sel (ajustable selon tes goûts)
Préparation :
1. Verse la crème dans un grand bol ou dans le bol de ton batteur.
2. Fouette à vitesse moyenne pendant environ 10 minutes. D’abord, tu obtiendras une chantilly. Continue de battre jusqu’à ce que la crème se sépare en deux parties : d’un côté, une partie solide (le beurre) et de l’autre, un liquide blanchâtre (le babeurre).
3. Récupère le beurre à l’aide d’une spatule et presse-le doucement pour en extraire le maximum de babeurre.
4. Rince ensuite ton beurre à l’eau bien froide pour le débarrasser des dernières traces de babeurre (cela lui permettra de mieux se conserver).
5. Enfin, ajoute la fleur de sel et mélange délicatement.
Et voilà, ton beurre est prêt !
Nous le dégusterons demain matin, généreusement tartiné sur des tranches de pain maison, préparé avec mon levain. Un vrai festin simple et authentique, parfait pour commencer la journée avec le sourire.
À bientôt pour de nouvelles aventures gourmandes !
Belle semaine .
Madame Pavlova
Neige de Mars
Ma chère amie
Ce matin, en ouvrant les volets, j’ai eu la surprise de découvrir la neige. Une fine pellicule blanche, posée délicatement sur les toits, les branches, le jardin....comme une caresse légère déposée dans la nuit. C’était la toute première neige depuis que nous avons posé nos valises ici, dans la Brenne, il y a cinq ans.
J’ai ressenti cette étrange émotion que seule la neige sait réveiller : un mélange de surprise et de nostalgie, ce goût d’enfance qui ressurgit avec elle. Cette impression que le monde a effacé ses contours pour ne garder qu’une page blanche, silencieuse et paisible.
Je n’ai pas résisté à l’envie de sortir. Vêtue de mon manteau, j’ai pris le chemin qui mène à l’étang, profitant du calme du matin. Les chats, surpris mais plus téméraires que je ne l’aurais cru, sautaient et jouaient, bondissant comme de petits lutins facétieux. Mon chien, plus sage, avançait d’un pas tranquille, posant soigneusement ses pattes dans la neige.
Tout autour de moi, le hameau semblait figé dans une illustration ancienne. Chaque haie, chaque arbre était saupoudré de blanc. Je me suis arrêtée un instant, respirant cette étrange douceur qui flottait dans l’air, ce silence feutré qui donne l’impression d’entrer dans un autre temps.
En rentrant, j’ai pris le temps de contempler une dernière fois ce paysage éphémère. Comme si cette matinée avait déposé quelque chose en moi : un petit éclat de bonheur simple, un fragment d’enfance retrouvé.
Je vous écris le cœur léger, les joues encore fraîches et l’âme réchauffée.
Prenez soin de vous,
Madame Pavlova
Lettre des Giboulees
Chère amie,
Aujourd’hui, je t’écris sous les caprices du ciel. Les giboulées de mars frappent aux carreaux avec cette humeur changeante qui n’appartient qu’à elles. Ce matin, il y a même eu une averse de neige, comme si l’hiver refusait de tirer sa révérence. Les rayons du soleil ont bien du mal à percer les nuages, hésitants et timides, mais on devine qu’ils n’ont pas dit leur dernier mot.
Pourtant, ce week-end, je me suis promis de ne pas laisser la météo décider. J’ai envie de m’offrir une ultime pause cocooning, comme une parenthèse douillette avant que le printemps, avec son souffle tiède et ses promesses de renouveau, ne vienne nous bousculer doucement.
Les fleurs au jardin , jonquilles et Jacynthes, ne mentent pas : quelques timides éclats de couleur pointent déjà sous les feuilles mortes. Elles sont comme de petits éclaireurs annonçant le retour des jours plus doux.
Alors, je vais allumer une bougie, me blottir sous un plaid et savourer une infusion de sauge ou de romarin. Ces plantes-là sont de fidèles compagnes. La sauge, avec ses arômes profonds, apaise l’esprit et réchauffe le corps ; on dit même qu’elle éloigne les pensées sombres. Quant au romarin, il réveille la mémoire et redonne de l’élan, comme s’il soufflait doucement sur les braises de notre énergie endormie.
Peut-être que toi aussi, tu prendras le temps de savourer cette transition, ce moment suspendu entre le froid qui s’attarde et la lumière qui s’impose. Prends soin de toi et laisse ces simples gestes t’envelopper de douceur.
Madame Pavlova
J'ai choisi La Lettre pour vous parler de ce qui m'inspire .
Ma chère amie,
J’ai envie de t’écrire comme si tu étais là, quelque part, une tasse de thé fumante entre les mains et un sourire complice au coin des lèvres.
Je me suis lancée dans l’écriture d’un roman. Un projet un peu fou, un peu fragile aussi. C’est l’histoire de Violette, une vieille femme tsigane qui se décide enfin à raconter sa vie à sa petite-fille. Violette, c’est une voix que j’entends dans ma tête depuis longtemps — une voix rauque et douce à la fois, pleine de silences et de souvenirs qu’on n’ose pas toujours
réveiller.
Son histoire se tisse en cercles, comme une danse autour d’un feu. Elle parle d’amour et de liberté, mais aussi de pertes et de silences. Violette a grandi dans les roulottes, bercée par les légendes et les chants du soir. Mais la guerre est venue briser cette ronde.
Internée dans un camp avec sa famille, elle a vu des choses que personne ne devrait voir. Et puis, quand elle est sortie des barbelés, c’est son oncle qui l’a aidée à se relever. Un homme taiseux, qui croyait que la meilleure façon d’honorer les morts, c’était de vivre pleinement.
Violette a suivi ce conseil. Elle a dansé, aimé, construit sa vie en suivant les routes. Mais les souvenirs, même lorsqu’on les étouffe, finissent toujours par gronder sous la peau. Alors, aujourd’hui, Violette parle. Elle raconte les joies, les fous rires, les secrets que les anciens murmurent au coin du feu… et aussi cette honte, celle qui colle aux survivants, cette douleur qu’on tait parce qu’on ne sait pas quoi en faire.
Écrire cette histoire, c’est comme marcher sur un fil tendu au-dessus du vide. Parfois je doute, parfois je me perds. Mon plan évolue, se déforme, revient sur lui-même — un peu comme la vie de Violette. Mais il y a toujours cette envie : rendre hommage à ces voix qu’on a trop souvent fait taire.
Je ne sais pas encore où cette aventure va me mener, mais je voulais te le dire, à toi qui liras ces lignes….
Madame Pavlova
Belles oranges
Depuis quelques semaines. Je commande mes fruits et légumes par l intermédiaire de Fruitstock. Je trouve vraiment extra . La qualité, les prix, la livraison chez une copine .
la dernière fois, j’avais commandé ente autres fruits , des oranges sanguines. Nous les avons dégustées et il en restait 3 dans le bac du réfrigérateur. Je les ai coupées en deux pour faire un jus ce matin . Et quelle jolie surprise de découvrir ce joli motif . Un cœur fleur ! Je ne résiste pas au plaisir de vous le partager . Et pour le goût, elles étaient hummmm délicieuses .
Mercredi 12 Mars
Le Jour où je me suis inscrite ici.
Pourquoi?
Je cherche un endroit facile pour écrire ce qui m inspire au quotidien . Un post plus privé que les réseaux sociaux… un endroit à apprivoiser pour s’y sentir à l’aise et chez moi.
Le jour où j’ai choisi de faire un blog
Le jour où j’ai choisi d’ouvrir un blog, c’était pour créer un espace à part, loin du tumulte des réseaux sociaux. Un endroit où présenter mes carnets de poche , partager mes inspirations et tisser des histoires avec vous différemment. Se donner le temps qu’il fait pour savourer les mots et les images.

