Les carnets de Poche de Madame Pavlova 

Les carnets de Poche de Madame Pavlova 

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Blog " A ma Chère Amie "

10 Aug 2025

Dimanche matin , gelée de mûres 

À ma chère amie,

Ce matin, un dimanche rare, la chaleur de ces derniers jours semblait s’être retirée pour laisser place à une fraîcheur bienfaisante.

Nous avons pris le sentier qui longe l’étang, heureux de retrouver cette respiration légère.

Sous les ronciers, les premières mûres luisaient, offertes comme des bijoux de fin d’été.

Leurs grains encore frais éclataient sous les doigts, laissant sur nos mains ce violet profond qui ne part qu’après plusieurs lavages, souvenir  du plaisir cueilli.

Le vent, joueur, faisait frissonner les herbes et soulevait de petites rides sur l’eau sombre.

De retour à la maison, dans la fraîcheur de la vieille cuisine, la bassine en cuivre attendait.

Le jus sombre et sucré a commencé à frémir, et bientôt la pièce s’est emplie de cette odeur douce et sauvage qui traverse les saisons.

Dans chaque pot, j’ai glissé un peu de ce matin-là, de ce souffle de répit, pour qu’en plein hiver, à la première cuillerée, revienne le souvenir tout  chaud d’un dimanche d’août.


Recette de la gelée de mûres

Cueillir environ 1,5 kg de mûres bien mûres. Les rincer rapidement, puis les mettre à chauffer dans une grande bassine, avec un verre d'eau, à feu doux, pour les faire éclater. Passer le tout au moulin à légumes ou à travers un linge propre, afin d’obtenir un jus lisse. Peser le jus obtenu et ajouter 800g de sucre cristallisé par kilo de jus. Porter à ébullition et laisser cuire environ 15 minutes à petits bouillons. Tester la prise en déposant une goutte sur une assiette froide : si elle fige, la gelée est prête. Verser encore chaud dans des pots stérilisés, fermer et retourner jusqu’à complet refroidissement.

Je t’embrasse 

Pavlova


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7 Aug 2025

Sur le chemin est la poésie 

Ma chère amie,

Ce matin, je suis partie seule, à pied, dans les chemins qui bordent la maison.

Le soleil caressait déjà les bras nus, et les oiseaux lançaient leurs cris d’été dans les arbres ouverts.

Tout semblait suspendu — tu sais, cette lumière particulière des vacances,

celle qui chauffe juste ce qu’il faut, qui fait fermer les yeux pour mieux sentir la peau.

J’ai marché longtemps, sans but.

J’ai regardé les herbes hautes, les volets bleus, les vieux murs d’étable.

Et c’est là, au détour d’un virage,

sur le mur d’une ancienne ferme aux tuiles patinées,

que j’ai vu ces mots écrits à la craie :

La poésie n’est pas dans les livres.

Elle est sur le chemin.”

J’ai souri.

Parce que c’était vrai.

Elle était là, dans ce moment précis, dans l’air qui sentait le foin et la pierre chaude, dans ma solitude joyeuse, dans cette phrase simple.

Alors j’ai pensé à toi.

Et je me suis dit : il faut que je lui écrive.

Juste pour lui dire que tout va bien,

et que parfois, il suffit de la magie d’un matin d’août,

pour se sentir tellement vivante..


Je t’embrasse,

et je t’envoie le vent tiède de la campagne.

Il a des secrets à te souffler.


 Pavlova


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6 Aug 2025

Carnets oubliés 

À ma chère amie,

C’est l’heure de ranger l’atelier.

Non pas dans la hâte, mais dans ce mouvement lent qui accompagne les changements intérieurs.

Je déplie les étoffes, je souffle sur la poussière des étagères, je laisse partir ce qui a déjà eu sa saison.

Je fais de la place, doucement, pour les nouveaux élans.


Parmi les papiers, les rubans, les encres anciennes,

je retrouve quelques carnets oubliés , des traces des premières collections.

Certains sont encore là, bien vivants, prêts à partir vers d’autres mains.


Alors je te le dis ici, en toute simplicité :

je mets en vente à petits prix quelques-uns de ces carnets de poche.

Deux Grimoires sont disponibles, 25 € pièce, plus les frais d’envoi selon ta préférence (poste ou point relais).


Tout cela fait partie d’un élan plus profond :

ouvrir l’espace pour une collection nouvelle.

Depuis plusieurs lunes, elle mûrit en silence : Féminin Sacré.

Une collection   plus intérieure, plus enracinée, tissée de rituels, de symboles, d’encre et de soins.

Comme une page qui s’ouvre sur un autre chemin.


Et peut-être, chère amie, qu’en posant tes mains sur l’un de ces carnets,

tu sentiras l’appel discret de l’Invisible,

celui qui chuchote à nos cœurs de femmes :

Écris. Souviens-toi. Transforme. Transmets.

Car parfois, un simple carnet peut devenir un autel.

Un abri.

Un chant.


Je t’embrasse,

Madame Pavlova



P.S.

Si l’un de ces carnets te parle, écris-moi simplement ici

[email protected].  ou sur Instagram (@carnetsdepavlova).

Les frais de port seront ajustés selon ton choix (poste ou point relais).

Chaque envoi est préparé avec soin, entouré de douceur et d’herbes du jardin.


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3 Aug 2025

Naissance d'un carnet de poche 

Ma chère amie,


Cette nuit, le silence était tissé de parfums.

J’avais plongé mes papiers dans un bain de jasmin, de sauge et d’écorce d’eucalyptus. Un rituel lent, presque sacré, comme un murmure à la lune.

Ce matin, les feuilles à peine sorties de l’eau, Je les ai étendues au petit jardin, là où passent les ombres, le soleil… et quelques papillons curieux.


Je les regarde sécher, respirer, se préparer.

Un carnet de poche va naître.

Un de ceux de la collection Féminin Sacré,

pensé pour accueillir les mots précieux, les instants suspendus, les élans du cœur.


Tu sais combien j’aime ces carnets.

Ils sont comme des portes :

vers soi, vers l’autre, vers le monde invisible.


Et toi… as-tu repris ton carnet ?

As-tu laissé ta main écrire, juste pour sentir que tu es bien là ?


Je t’embrasse,

et si tu veux suivre ces naissances de papier et d’âme,

j’ai ouvert un nouveau lieu pour cela :

@carnetsdepavlova


Armelle

au bord du jardin, avec l’odeur du jasmin.


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30 Jul 2025

Féminin Sacré 

Ma chère amie,


Je t’écris aujourd’hui depuis chez moi.

Ici, en pleine campagne, rien ne presse :

juste le chant du vent dans les arbres, les pas feutrés des oiseaux,

le murmure des plantes que je cueille au bord de mon étang, dans ma forêt, ou dans le silence de mon jardin.


C’est dans ce rythme que quelque chose a germé, longtemps, très longtemps.

Quelque chose de doux, de puissant, de juste.

Aujourd’hui, je peux enfin te le dire : la collection “Féminin Sacré” est née.


C’est une nouveauté extérieure, oui — mais surtout une évidence intérieure,

une création qui mûrit depuis des saisons, en moi.

Elle est née d’un besoin profond de reconnaître toutes les femmes que nous sommes, et de les accueillir, une par une.


La collection se compose de 7 boîtes rituelles, chacune consacrée à un visage du féminin :

 La Gardienne

 L’Innommée

 Les Lunes

 La Femme Feu

 Les Origines Sacrées

 Le Miroir Intérieur

 La Jeune Ancienne


Dans chaque boîte, tu trouveras un carnet unique et 6 objets symboliques :

matières choisies, plantes ramassées ici, cartes intuitives, petits fragments d’âme. Un rituel et d'autres surprises merveilleuses..


Certaines feuilles sont teintées au thé du Labrador, avec des plantes cueillies au Québec.

Et en octobre, j’y retourne.

Je ramènerai d’autres essences, d’autres mémoires végétales, d’autres matières pour nourrir ton carnet comme une offrande.


Je prépare chaque boîte dans le silence, comme on prépare une veilleuse intérieure.

Pas de production. Pas de précipitation.

Juste un souffle, une présence, une écoute.




Les précommandes sont désormais ouvertes.

Livraison prévue à partir du 20 novembre

 Tarif : 65 € la boîte

Frais de livraison offerts en France


👉 Pour réserver, il te suffit de m’écrire : 

[email protected]


Je t’embrasse dans la lumière d’été,

et je te laisse cette lettre comme une clef posée près de la porte.

Pavlova


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29 Jul 2025

Ma caravane 

À ma chère amie,

J’ai reçu un merveilleux cadeau pour mon anniversaire.

Un rêve ancien, doux comme les souvenirs d’enfance : une caravane vintage.

Tu vois le genre ? Toute en rondeurs, avec ses petits placards en bois, ses poignées un peu passées, et cet air de liberté dans les pneus.

Il manquait quelques détails… un feu de position, un lanterneau, des rideaux oranges , rien de bien grave, mais juste assez pour me donner envie de compléter son âme.

Et puis, hier, comme un clin d’œil du destin, une connaissance nous appelle :

“Vous ne voudriez pas récupérer une vieille caravane pour les pièces ? Le châssis est bon, mais la grêle a tout abîmé.”

Alors, curieux et joyeux, on y va.


Et là…

Je n’en reviens pas.

C’est la même caravane que la mienne.

Même modèle, même année, mêmes courbes. Une sœur jumelle cabossée, venue d’un autre temps.

On la ramène, tant bien que mal, avec des fenêtres qui battent dans le vent, un côté qui s’envole presque…

Mais quelle aventure !

On riait comme des enfants .

Et la magie continue : les feux sont intacts, les rideaux sont là.

Il y a même de petits objets d’époque qui font battre le cœur du vintage — une poignée dorée, un miroir au cadre patiné, une étagère en coin…

Je me dis que parfois, la vie répond avec poésie à nos petits manques.

Et qu’un rêve ne vient jamais seul.

Je t’embrasse dans le vent du voyage,

et je t’écrirai bientôt depuis ma belle  caravane.

Pavlova

Géraldine
Un très bel anniversaire… un peu tardif… gros bisous 😘
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27 Jul 2025

Carnet de poche 

À ma chère amie,


Enfin un peu de temps…

Un de ces temps précieux, à soi,

où l’on peut poser les mains sur le papier,

retrouver les bouts d’idées, les papiers anciens,

et ce silence qui me manquait tant.


J’ai repris mes carnets de poche.

Tu sais, ceux que je compose un à un,

avec des papiers cueillis dans le passé, d’autres teintés avec des plantes,

et toujours cette envie de laisser une trace… douce, poétique, sensible.


Je pense même ouvrir un compte Instagram pour eux,

il s’appellera “Carnets de Pavlova”,

comme un atelier à ciel ouvert où je pourrai partager mes créations,

et toi, tu pourras les suivre de loin,

te promener entre les pages, peut-être t’inspirer,

si toi aussi tu tiens un journal intime

ou que tu rêves de recommencer.

Bien sûr, il y aura toujours le compte chez Madame Pavlova,

ce petit rituel chaleureux qu’on a mis en place,

pour tisser ce lien à distance.

Voilà les nouvelles.

Rien de spectaculaire,

juste ce frisson discret de la joie qui revient

quand on reprend le fil de ses mains.


Je t’embrasse,

et j’espère te croiser bientôt,

dans la vraie vie ou entre deux pages.

Pavlova


ps: la photo est le carnet de poche "rêves" de la collection Joie. 

Cuir et papier et du doré pour faire briller la vie ..


26 Jul 2025

Ketchup maison 

À ma chère amie,

C’est l’été et le jardin déborde.

Les tomates rougissent toutes en même temps, comme si elles avaient décidé ensemble de faire la fête.

Alors, ce matin, j’ai cueilli un grand panier.

Elles étaient tièdes du soleil, dodues, juteuses.

Avec ces bonnes tomates, des tomates cerises aussi. j’ai préparé un ketchup maison.

Un vrai, fait de patience et de parfum, avec un goût d’été qui dure.


Voici la recette, juste pour toi :

– 1,5 kg de tomates bien mûres , J'ai ajoite aussi 2 poivrons rouges 

– 1 oignon émincé

– 2 gousses d’ail

– 10 cl de vinaigre de cidre

– 50 g de sucre roux

– Du  paprika fumé 

– Un peu de sel, un peu de poivre


Je mets tout coupa en morceau dans ma Mijoteuse , position basse température et je laisse cuire 10h 

Je laisse mijoter longtemps, jusqu’à ce que tout soit confit.

Je mixe bien finement, au besoin je passe au tamis . Et je remets dans la Mijoteuse pour que ça épaississe encore un peu.

Quand c’est prêt, je mets en pots à chaud, comme les confitures. 

Pour une longue conservation, je stérilise 40 mn.


Ce ketchup accompagne tout : les frites, les bergers maisons, les sandwichs...

Je t’en mettrai un petit pot de côté.

En espérant que ton été soit doux, juteux, et bien épicé.


Je t’embrasse,

Pavlova


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24 Jul 2025

Quelques jours à la mer 

À ma chère amie,


Je t’écris depuis Le Brusc, un petit port que tu aimerais sûrement.

Nous y avons posé nos sacs pour quelques jours, et, sans vraiment l’avoir prévu, nous nous sommes tous retrouvés.

Les chambres étaient déjà prises d’assaut, alors on a tiré des matelas dans le salon et la salle à manger.

Cela ressemblait à un campement joyeux, un peu improvisé — mais tellement chaleureux.


Le matin, on partage des pains au chocolat encore tièdes et des pêches sucrées.

La mer est à quelques pas. On part à pied, en tongs, serviette sur l’épaule, et en quelques minutes, nous voilà sur la plage.

Ce qui était jadis une évidence — quand nous vivions ici — devient aujourd’hui un trésor :

se retrouver, là, ensemble, sans urgence, sans écran, juste avec le vent et la lumière.


On rentre baignés de sel et de soleil, les cheveux encore mouillés.

On attrape un livre, on parle doucement.

Certains écrivent, d’autres font la sieste.

Je cueille un peu de lavande, je fais des petits bouquets. Rien de spectaculaire, mais chaque geste a du poids, de la douceur, de la gratitude.


Parfois, je descends jusqu’à l’épicerie italienne, pour acheter de quoi fêter mon anniversaire qui approche.

Un bon fromage, un vin léger, peut-être une douceur sucrée.

Tout est simple, et tout est juste.


Ces moments-là sont rares, tu sais.

Ils tiennent à peu de chose : une nappe, quelques rires, un air de mer.

Et pourtant, ils remplissent tout.


Je t’embrasse tendrement,

en espérant que toi aussi, tu goûtes quelques instants d’évidence.

Pavlova 


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20 Jul 2025

Un repas du dimanche à l'ecluse


À ma chère amie,

C’était un dimanche comme on les garde en mémoire, avec ce goût de soleil dans l’assiette et le temps qui s’étire, tranquille.

Un dimanche à l’écluse. 

 La vieille maison aux volets pâlis, le canal juste en face, et les péniches qui passent sans se presser, comme si elles connaissaient, elles aussi, le secret de la lenteur.

La tante Hélène avait dressé la table sous le tilleul. Une nappe à carreaux, des verres dépareillés, un pichet d’eau fraîche avec des rondelles de citron. On entendait les abeilles, les rires, et le souffle du vent au-dessus  de la tonnelle. 

C’était simple. C’était bon. C’était exactement parfait .

Elle avait cuisiné des boulettes végétales aux pois chiches et à la menthe, servies avec une sauce citronnée qui sentait l’été. J’ai pris des notes dans mon carnet. 

On avait mangé dehors, avec des pommes de terre vapeur, du pain frais, et des courgettes grillées. Et puis on avait parlé, beaucoup. De tout, de rien, du goût des tomates et de la fraîcheur du vent sous les arbres.

Je me suis dit que le vrai festin, parfois, ce n’était pas le plat. C’était la lumière sur les visages, les silences qui n’ont pas besoin d’être comblés, et cette impression d’être à la bonne place.

Et toi, ma chère, tu te souviens d’un repas comme ça ? 

Je t’embrasse, avec  un parfum d'amour de menthe dans la chaleur de juillet.

Pavlova


Boulettes aux pois chiches, menthe et citron doux.             

Pour 4 personnes

400 g de pois chiches cuits .1 oignon rouge .1 gousse d’ail .1 bouquet de menthe fraîche .Zeste d’un citron.  jus d’un demi citron. 1 cuillère à soupe de Tahini.  2 cuillères à soupe de farine ou chapelure. Cumin moulu, sel, poivre Un peu d’huile d’olive pour la cuisson.

On écrase les pois chiches à la main, on mélange tout sans trop réfléchir. On forme des boulettes moelleuses, qu’on fait dorer à la poêle. Ça embaume la cuisine.

La sauce :

1 yaourt végétal, le jus d’un citron, quelques feuilles de menthe ciselées, un filet d’huile d’olive. On mélange, on goûte, on ajuste. 

Bonne régalade ! 


Géraldine
Merci beaucoup pour ces lettres… je les aime tellement, à bientôt chère amie…
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19 Jul 2025

Bonnes Vancances 

À ma chère amie,


Me voilà de retour, après un long silence…

Je n’ai pas disparu, non — j’ai simplement été happée par les routes des projets, les soirs de spectacles, les voix qui s’élèvent et les mains qui s’ouvrent.


Le festival Noces de Paroles a été une merveille.

Trois jours hors du temps, à la campagne, sous les étoiles… Des conteurs venus de loin, des histoires en langue des signes, des chants, des silences habités. 

Des repas partagés, des cercles de paroles tissés comme des bouquets.


Et puis l’été a pris sa place.

Avec sa chaleur pleine, ses soirs plus longs, ses promesses de lumière.

Toi, où en es-tu ?

En voyage, peut-être, les pieds dans le sable ou dans l’herbe fraîche ?

Ou bien posée quelque part, entre deux pages d’un roman, entre deux rires d’enfants, entre deux éclats de silence ?


Je t’écris pour te souhaiter de belles et bonnes vacances, ma chère amie.

Qu’elles soient ressourçantes, tendres et simples.

Qu’elles t’offrent un peu de ce temps qui fait du bien, ce temps qui ne court pas, qui se laisse vivre.


Que tu sois au bord de la mer, à l’ombre d’un figuier ou dans une cuisine pleine d’odeurs d’été,

je te souhaite de savourer l’instant.

De respirer profondément.

Et d’écouter le vent, parfois, il a des histoires à raconter…


Je t’embrasse doucement,

et je t’écrirai bientôt.

Pavlova...


Cadeau pour l'été 

🌿 Boisson fraîche aux herbes et au citron – L’eau des jours heureux

(pour une carafe de 1 litre)

1 litre d’eau fraîche (filtrée ou de source) 1 citron jaune bio, coupé en fines rondelles 3 à 4 branches de menthe fraîche Quelques feuilles de verveine ou de mélisse (facultatif) 1 petit morceau de gingembre frais (râpé ou en fines tranches) 1 cuillère à soupe de sirop d’agave ou de miel liquide (optionnel)

Préparation :

Dépose tous les ingrédients dans une carafe, mélange doucement avec une cuillère en bois.

Laisse infuser au frais pendant 2 à 4 heures. Ou toute la nuit .

Sers avec des glaçons et une feuille de menthe dans chaque verre.

À boire à l’ombre, en écoutant le chant d’un oiseau ou le silence d’un tilleul…



“Il y a des jours où le soleil ne brille pas dans le ciel, mais dans les verres qu’on partage.”

 Proverbe tzigane (réinventé par Madame Pavlova)😊



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19 Jun 2025

Instant Pavlova 

À ma chère amie,

Je t’écris depuis cette journee dorée où l’on sent que l’été a vraiment commencé.

Sur la table, un verre de citronnade, un carnet tâché de confiture, quelques abricots, et la petite brise qui tourne les pages à ma place…

Aujourd’hui, dans l’émission Instant Pavlova, j’ai voulu te parler des vacances chez mes tantes.

Tu sais, ces femmes aux mains généreuses, au rire bien plus sonore que celui des voisins, qui savaient tout faire avec presque rien : un goûter inoubliable, un remède contre les piqûres, ou une chanson qu’on n’oubliait jamais.

Chez elles, chaque geste était un souvenir en devenir.

Le torchon toujours sur l’épaule, la confiture qui mijotait pendant qu’on jouait à l’ombre du noyer. Et les carnets… ah, leurs carnets ! Épais, usés, remplis d’écriture penchée et de recettes qu’on ne suivait jamais tout à fait. C'est peut être elles qui m'ont transmis le goût des carnets ! 


Dans l’émission de cette semaine, j’ai ouvert ces vieux cahiers.

Dedans, il y avait tout :

– la tarte aux abricots et romarin de tante Hélène,

– les boulettes citronnées d’Anna,

– la crème au lait de brebis et aux myrtilles de Léonce.

Et puis des éclats de voix, des chansons, des silences, et un peu de sel dans les souvenirs.


Je me suis demandé si toi aussi, tu avais ces recettes qui n’ont jamais été écrites mais qu’on retrouve dans un geste, une odeur, un plat posé sur une nappe ancienne.

Dis-moi. Raconte-moi. Tu peux envoyer un mail, ou poster en commentaires .

Ou alors, écoute-moi un peu… Je t’ai gardé une part de tarte.


🎧 À écouter ici : www.radiodynamo.org

rubrique Instant Pavlova , Récits et petits plats.


Je t’embrasse,

 Pavlova


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18 Jun 2025

Coucher de soleil

Ma chère amie,

Ce soir, je t’écris avec la lumière dorée du soleil couchant dans les yeux.

Je me suis promenée longuement, fidèle à mon rituel du soir, en compagnie de mon chien — toujours là, trottant derriere moi, à l,affût d'une minuscule flaque d'eau pour s'y rouler. Mais par le temps sec de ces jours, il ne trouve rien...

En haut de la colline, j’ai eu cette chance rare et silencieuse :

la famille des biches était là.

Le cerf, majestueux,

la biche, calme et alerte,

et le petit , qui a bien grandi depuis le printemps. Il mangeaient les herbes tendres du creux du vallon. 


C’est un bonheur toujours renouvelé de croiser la vie sauvage ainsi,

à l’état pur, dans le respect des distances. Pas de photos, pas de bruits, pas de geste briques.


Autour de moi, les champs sont d’or.

Le blé a pris cette teinte chaude et presque brûlante.

On entend, au loin, les tracteurs.

Les fermiers se dépêchent de faner et de rentrer le foin,

avant que le ciel ne change .


Et moi, je marche.

Je marche lentement, dans ce paysage qui me rappelle que tout vit, que tout passe, et que chaque instant peut contenir un émerveillement.


Et toi, dis-moi…

Tu aimes la campagne ?

Tu as un endroit où tu vas, quand tu veux te rappeler que le monde est encore beau ?


Je t’embrasse,

tout doucement,

dans ce soir qui s’endort.

Pavlova

ps: dans le creux, il y a la famille des biches ... et la lumière est comme ça se soir chez moi. 


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16 Jun 2025

Solstice ou Fete de la musique ?

À ma chère amie,

Les jours s’allongent à n’en plus finir.

Les soirs dorment plus tard.

Le linge sèche plus vite.

Et moi… je m’arrête un instant pour t’écrire.

Bientôt, ce sera le solstice d’été , le jour où le soleil grimpe tout en haut du ciel et s’y attarde comme un invité bienvenu.

Bientôt aussi, ce sera la fête de la musique , les guitares sur les places, les voix dans les rues, les rythmes qui s’échappent des fenêtres.


Et je me demande, toi, tu es plutôt quoi ?

Le silence vibrant du solstice ou la mélodie joyeuse de la fête ?

Le feu discret d’un soir long où l’on cueille des herbes et des pensées,

ou le chant du monde qui déborde dans les villes et les cœurs ?


Peut-être un peu des deux.

Ou alors, comme moi, tu changes selon l’heure et l’humeur.

Le matin, j’ai envie de lumière tranquille, d’herbes froissées et de vent dans les rideaux.

Et le soir, parfois, j’ai besoin que ça batte, que ça chante, que ça vibre.


Je t’embrasse depuis l’or d’un pré,

ou le creux d’un refrain.

C’est selon.


À très bientôt,

 Pavlova


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