Les carnets de Poche de Madame Pavlova 

Les carnets de Poche de Madame Pavlova 

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Blog " A ma Chère Amie "

15 Dec 2025

Repas avant les fetes

Ma chère amie,

Le début de semaine est  souvent comme une invitation à remettre les choses à leur place. Après les week-ends un peu larges, un peu gourmands, j’aime retrouver une cuisine simple, vivante, qui nourrit sans alourdir. Rien de triste ni de sévère : juste des plats qui font du bien, qui laissent de la place à la lumière, au mouvement, et à la joie des fêtes qui approchent.

Avant Noël, je cuisine des repas doux, faciles, délicieux, que je prépare sans y penser trop longtemps, avec ce qu’il y a sous la main.                                      

Voici trois recettes de début de semaine, testées et aimées à la maison.         La première, c’est une soupe de légumes rôtis au four.                                        Je coupe grossièrement des carottes, un oignon, une patate douce ou une courge, parfois une pomme de terre. J’ajoute un filet d’huile d’olive, du sel, du poivre, une pincée de cumin ou de thym. Tout part au four jusqu’à ce que les légumes soient tendres et légèrement caramélisés. Je mixe avec de l’eau bien chaude ou un bouillon léger. Le goût est profond, presque sucré, et pourtant très léger. C’est une soupe qui réchauffe sans endormir.                                       Comme j'ai une cuisinière à bois, j'utilise ce four là.

La deuxième, c’est une assiette tiède de lentilles et légumes verts.                   Je fais cuire des lentilles vertes avec une feuille de laurier. À côté, je poêle des legules verts avec un peu d’ail. J’assemble le tout encore tiède, j’ajoute un filet de citron, un peu d’huile d’olive et, si j’en ai, une cuillère de fromage frais ou de yaourt nature. C’est simple, nourrissant, et étonnamment joyeux en bouche.

La troisième, c’est un plat de légumes et œufs au four,                                       Dans un plat, je mets des légumes de saison coupés finement : courge, brocoli, champignons, oignon. Un filet d’huile d’olive, sel, poivre, herbes. Je fais précuire au four vingt minutes, puis je casse des œufs par-dessus et je remets quelques minutes jusqu’à ce que le blanc soit pris et le jaune encore tendre. Avec un peu de pain, c’est un repas complet et très doux.


Côté des desserts.                

Des pommes rôties au miel et aux épices.                                                                                                 Je prends de belles pommes, je les coupe en deux ou en quartiers, je les dépose dans un plat. J’ajoute un filet de miel, une noisette de beurre, une pointe de gingembre ou de vanille. Au four, les pommes fondent doucement, le jus devient sirupeux et l’odeur envahit la cuisine. On les mange tièdes, telles quelles, ou avec une cuillère de fromage blanc ou de crème fraîche épaisse de la ferme d'a côté. C’est un dessert humble et merveilleux, qui rappelle les Noëls d’enfance.


Des poires pochées aux agrumes et aux épices.                                                                                 Je fais chauffer de l’eau avec un peu de sucre ou de miel, une écorce d’orange ou de clémentine bio, une étoile de badiane, parfois un clou de girofle. J’y plonge des poires épluchées, coupées en deux, et je laisse frémir doucement jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Servies froides ou tièdes, avec un peu de jus parfumé, elles sont légères, élégantes, et déjà pleines de promesses de fête.



Ces repas-là n’ont rien d’extraordinaire, et c’est justement ce que j’aime. Ils laissent de la place. Ils préparent le corps et le cœur à la fête, sans frustration, sans effort. Une cuisine qui accompagne le temps, tranquillement.


Je t’embrasse et te souhaite de beaux débuts de semaine, légers et chaleureux.

Pavlova


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12 Dec 2025

Ding Ding Décembre est là 

À ma chère amie,

Cela fait longtemps que je ne t’ai pas écrit.
Le temps a filé, comme il sait si bien le faire, en silence.
Les jours se sont empilés, les saisons ont tourné, et puis voilà que les fêtes approchent à nouveau.

pour ces retrouvailles,  j’ai envie de te parler de cadeaux.
Mais pas de ceux qui brillent trop fort, ni de ceux qui coûtent cher au point d’en faire oublier pourquoi on les offre.

Il a été un temps, chez certaines personnes,  où l’on jugeait la valeur d’un cadeau à son prix.
Comme si l’amour pouvait se mesurer, comme si la générosité devait laisser une trace sur un ticket de caisse.
Ce temps-là nous échappe de plus en plus, et c'est heureux !

Aujourd’hui, ce qui me touche, ce sont les petits présents faits à la main.
Un gâteau préparé lentement, une confiture de saison, un savon façonné avec soin, un carnet rempli de quelques mots choisis.
Un pot de tisane cueillie autour de la maison.
Un ruban ancien noué autour d’un objet simple.
Un temps offert.

Faire soi-même, ce n’est pas “faire moins”.
C’est faire autrement.
C’est dire : j’ai pensé à toij’ai pris du tempsje t’ai imaginée en préparant cela.

À la campagne, les gestes reviennent naturellement.
On fait le pain, on coupe le bois, on nourrit les poules, on fabrique ce dont on a besoin.
Et, sans même s’en rendre compte, on crée aussi ce qui fait du bien au cœur.

Je crois que la vraie valeur est là.
Dans l’intention.
Dans la tendresse.
Dans la simplicité assumée.

Alors pour ces fêtes, j’ai envie de t’encourager à t’écouter.
À ne pas céder à la course.
À ne pas mesurer ton amour à la dépense.
À offrir ce que tes mains, ton temps et ton cœur savent déjà donner.

Le reste est accessoire.
Le reste s’oublie.
Mais ces cadeaux-là, eux, restent longtemps.

Je t’embrasse doucement,
et je te souhaite des fêtes pleines de chaleur, de gestes vrais et de présents qui ont une âme.

Pavlova

PS : en photo, c'est ma maison prête pour les fêtes, à la campagne

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22 Oct 2025

Voyage au Québec et Ontario


À ma chère amie

Les jours passent ici comme des rivières longues et calmes, charriant dans leurs reflets tout ce que nous avons vécu. Le vent du Nord, la pluie fine sur les vitres , la lumière dorée du soir sur les forêts rouges — tout cela s’entremêle comme un vieux film qu’on regarderait sans hâte, certain qu’il ne s’arrêtera pas trop tôt.

Depuis Trois-Pistoles, où la parole s’est levée dans la chaleur d’un public attentif, jusqu’aux routes bordées de bouleaux vers Sudbury, j’ai eu le sentiment de marcher dans une mémoire ancienne. Les lieux portent des noms qui résonnent comme des légendes : Onaping Falls, Rivière-du-Loup, Saint-Laurent… autant de promesses gravées dans la langue des peuples premiers, où chaque mot garde un écho d’eau, de pierre et de vent.

Je crois que c’est cela qui me bouleverse ici — cette impression que la terre se souvient. Les arbres se penchent pour écouter, les lacs reposent sous un ciel immense, et moi je ramasse, jour après jour, de minuscules morceaux de silence. Comme si la beauté avait besoin d’être portée dans nos poches pour survivre.

Le voyage n’est pas seulement mouvement ; il est dépossession. On quitte des habitudes, on se déleste de bruits, on avance vers un état plus nu. Le soir, quand tout s’apaise, je pense à l’atelier resté là-bas, aux carnets empilés sur la table, aux papiers teintés de plantes qui m’attendent. Ce que je cueille ici — feuilles, racines, mots — servira à colorer mes prochaines créations. C’est une autre forme de récolte, plus invisible, mais tout aussi nourrissante.

Et parfois, entre deux villes, je sens le monde ralentir. Comme si les maîtres du temps avaient oublié leurs horloges, juste un instant, pour nous laisser respirer.

Je t’écris depuis la route, entourée de paysages que je n’oublierai jamais. Tout est là : les montagnes qui fument sous la pluie, le rire des amis au bord d’un feu, les mots échangés après les spectacles. Il me semble que ce voyage m’apprend à nouveau à regarder, simplement, ce qui est là.

Je t’embrasse du bout de ce continent

 Pavlova


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5 Sep 2025

Douceurs 


À ma chère amie,

L’été s’éloigne, mais il s’attarde encore sur le rebord des fenêtres. Les pots de menthe embaument dès qu’on les frôle, comme un rappel discret que la saison n’a pas tout à fait quitté la maison. La lumière baisse plus tôt, les soirées deviennent plus fraîches, et déjà les confitures de mûres et de figues patientent sur les étagères, prêtes à traverser l’hiver.

Dans l’atelier, les derniers bains de teinture reposent. Les papiers sèchent lentement, marbrés de traces végétales, et j’aime les regarder se transformer sous le souffle du vent. Chaque feuille, une promesse. Chaque carnet à venir, un chemin secret. À cette heure suspendue, je sens que mes carnets respirent la fin de l’été autant que moi.

Et puis, j'ai un rituel immuable : le goûter. Qu’il soit fait d’un simple fruit ou d’un biscuit tout juste sorti du four, il garde ce goût de pause, d’enfance retrouvée, de douceur offerte sans raison. 

Un souvenir d'été pour terminer ma lettre : Je me souviens d’un soir lumineux de vacances : des bougies glissées dans les pots de confiture vides, une constellation fragile sur la table, et des chansons fredonnées ensemble, presque chuchotées. Dans cette lueur tremblante, j’ai senti l’amour et la vie palpiter plus fort que jamais.

C’est ce souvenir qui accompagne mes goûters de septembre, et que je glisse aussi dans mes carnets, comme une encre invisible.


Et toi, ma chère amie, comment goûtes-tu à cette fin d’été ? Est-ce dans une infusion parfumée, dans une part de tarte encore tiède, ou dans le simple plaisir d’ouvrir une fenêtre et de respirer l’air du soir ?


Avec toute ma tendresse,

 Pavlova


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26 Aug 2025

Déjà la fin de l'été 

À ma chère amie,

L’été file ..... Déjà, l’air change. Il a ce parfum presque imperceptible, mais que l’on reconnaît aussitôt : celui de la fin de saison. Les jours se sont raccourcis sans prévenir, et le soir tombe plus vite sur les chemins.

Je regarde le jardin comme une scène après le spectacle : les parasols encore plantés, la table dressée à l’ombre, témoins muets de nos repas fuyant la chaleur. Bientôt, tout cela sera replié, rangé, effacé par les gestes de l’automne. Mais sur l’étagère de la cuisine, les confitures s’alignent déjà : figues et mûres capturent dans leurs pots de verre la douceur de l’été, prêtes à être ouvertes au cœur de l’hiver. Un peu de soleil posé sur une tartine, pour les matins de froid et de brouillard.

Dans la maison aussi, je commence mes petits rituels : changer une  table de place, libérer un coin près de la fenêtre pour les plantes vertes, acheter de nouvelles bougies, quelques coussins aux couleurs plus chaudes. Comme si chaque saison réclamait une autre mise en scène, un autre décor. C’est ma façon de rester en dialogue avec le temps qui passe, de l'accueillir avec d'autres joies ...


Et toi, ma chère, comment fais-tu pour quitter l’été ? Laisses-tu derrière toi ses excès brûlants avec soulagement, ou t’attardes-tu, comme moi, à en garder un peu dans la mémoire, avec ce brin de nostalgie douce et tenace ?


Je t’embrasse,

 Pavlova


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10 Aug 2025

Dimanche matin , gelée de mûres 

À ma chère amie,

Ce matin, un dimanche rare, la chaleur de ces derniers jours semblait s’être retirée pour laisser place à une fraîcheur bienfaisante.

Nous avons pris le sentier qui longe l’étang, heureux de retrouver cette respiration légère.

Sous les ronciers, les premières mûres luisaient, offertes comme des bijoux de fin d’été.

Leurs grains encore frais éclataient sous les doigts, laissant sur nos mains ce violet profond qui ne part qu’après plusieurs lavages, souvenir  du plaisir cueilli.

Le vent, joueur, faisait frissonner les herbes et soulevait de petites rides sur l’eau sombre.

De retour à la maison, dans la fraîcheur de la vieille cuisine, la bassine en cuivre attendait.

Le jus sombre et sucré a commencé à frémir, et bientôt la pièce s’est emplie de cette odeur douce et sauvage qui traverse les saisons.

Dans chaque pot, j’ai glissé un peu de ce matin-là, de ce souffle de répit, pour qu’en plein hiver, à la première cuillerée, revienne le souvenir tout  chaud d’un dimanche d’août.


Recette de la gelée de mûres

Cueillir environ 1,5 kg de mûres bien mûres. Les rincer rapidement, puis les mettre à chauffer dans une grande bassine, avec un verre d'eau, à feu doux, pour les faire éclater. Passer le tout au moulin à légumes ou à travers un linge propre, afin d’obtenir un jus lisse. Peser le jus obtenu et ajouter 800g de sucre cristallisé par kilo de jus. Porter à ébullition et laisser cuire environ 15 minutes à petits bouillons. Tester la prise en déposant une goutte sur une assiette froide : si elle fige, la gelée est prête. Verser encore chaud dans des pots stérilisés, fermer et retourner jusqu’à complet refroidissement.

Je t’embrasse 

Pavlova


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7 Aug 2025

Sur le chemin est la poésie 

Ma chère amie,

Ce matin, je suis partie seule, à pied, dans les chemins qui bordent la maison.

Le soleil caressait déjà les bras nus, et les oiseaux lançaient leurs cris d’été dans les arbres ouverts.

Tout semblait suspendu — tu sais, cette lumière particulière des vacances,

celle qui chauffe juste ce qu’il faut, qui fait fermer les yeux pour mieux sentir la peau.

J’ai marché longtemps, sans but.

J’ai regardé les herbes hautes, les volets bleus, les vieux murs d’étable.

Et c’est là, au détour d’un virage,

sur le mur d’une ancienne ferme aux tuiles patinées,

que j’ai vu ces mots écrits à la craie :

La poésie n’est pas dans les livres.

Elle est sur le chemin.”

J’ai souri.

Parce que c’était vrai.

Elle était là, dans ce moment précis, dans l’air qui sentait le foin et la pierre chaude, dans ma solitude joyeuse, dans cette phrase simple.

Alors j’ai pensé à toi.

Et je me suis dit : il faut que je lui écrive.

Juste pour lui dire que tout va bien,

et que parfois, il suffit de la magie d’un matin d’août,

pour se sentir tellement vivante..


Je t’embrasse,

et je t’envoie le vent tiède de la campagne.

Il a des secrets à te souffler.


 Pavlova


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6 Aug 2025

Carnets oubliés 

À ma chère amie,

C’est l’heure de ranger l’atelier.

Non pas dans la hâte, mais dans ce mouvement lent qui accompagne les changements intérieurs.

Je déplie les étoffes, je souffle sur la poussière des étagères, je laisse partir ce qui a déjà eu sa saison.

Je fais de la place, doucement, pour les nouveaux élans.


Parmi les papiers, les rubans, les encres anciennes,

je retrouve quelques carnets oubliés , des traces des premières collections.

Certains sont encore là, bien vivants, prêts à partir vers d’autres mains.


Alors je te le dis ici, en toute simplicité :

je mets en vente à petits prix quelques-uns de ces carnets de poche.

Deux Grimoires sont disponibles, 25 € pièce, plus les frais d’envoi selon ta préférence (poste ou point relais).


Tout cela fait partie d’un élan plus profond :

ouvrir l’espace pour une collection nouvelle.

Depuis plusieurs lunes, elle mûrit en silence : Féminin Sacré.

Une collection   plus intérieure, plus enracinée, tissée de rituels, de symboles, d’encre et de soins.

Comme une page qui s’ouvre sur un autre chemin.


Et peut-être, chère amie, qu’en posant tes mains sur l’un de ces carnets,

tu sentiras l’appel discret de l’Invisible,

celui qui chuchote à nos cœurs de femmes :

Écris. Souviens-toi. Transforme. Transmets.

Car parfois, un simple carnet peut devenir un autel.

Un abri.

Un chant.


Je t’embrasse,

Madame Pavlova



P.S.

Si l’un de ces carnets te parle, écris-moi simplement ici

[email protected].  ou sur Instagram (@carnetsdepavlova).

Les frais de port seront ajustés selon ton choix (poste ou point relais).

Chaque envoi est préparé avec soin, entouré de douceur et d’herbes du jardin.


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3 Aug 2025

Naissance d'un carnet de poche 

Ma chère amie,


Cette nuit, le silence était tissé de parfums.

J’avais plongé mes papiers dans un bain de jasmin, de sauge et d’écorce d’eucalyptus. Un rituel lent, presque sacré, comme un murmure à la lune.

Ce matin, les feuilles à peine sorties de l’eau, Je les ai étendues au petit jardin, là où passent les ombres, le soleil… et quelques papillons curieux.


Je les regarde sécher, respirer, se préparer.

Un carnet de poche va naître.

Un de ceux de la collection Féminin Sacré,

pensé pour accueillir les mots précieux, les instants suspendus, les élans du cœur.


Tu sais combien j’aime ces carnets.

Ils sont comme des portes :

vers soi, vers l’autre, vers le monde invisible.


Et toi… as-tu repris ton carnet ?

As-tu laissé ta main écrire, juste pour sentir que tu es bien là ?


Je t’embrasse,

et si tu veux suivre ces naissances de papier et d’âme,

j’ai ouvert un nouveau lieu pour cela :

@carnetsdepavlova


Armelle

au bord du jardin, avec l’odeur du jasmin.


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30 Jul 2025

Féminin Sacré 

Ma chère amie,


Je t’écris aujourd’hui depuis chez moi.

Ici, en pleine campagne, rien ne presse :

juste le chant du vent dans les arbres, les pas feutrés des oiseaux,

le murmure des plantes que je cueille au bord de mon étang, dans ma forêt, ou dans le silence de mon jardin.


C’est dans ce rythme que quelque chose a germé, longtemps, très longtemps.

Quelque chose de doux, de puissant, de juste.

Aujourd’hui, je peux enfin te le dire : la collection “Féminin Sacré” est née.


C’est une nouveauté extérieure, oui — mais surtout une évidence intérieure,

une création qui mûrit depuis des saisons, en moi.

Elle est née d’un besoin profond de reconnaître toutes les femmes que nous sommes, et de les accueillir, une par une.


La collection se compose de 7 boîtes rituelles, chacune consacrée à un visage du féminin :

 La Gardienne

 L’Innommée

 Les Lunes

 La Femme Feu

 Les Origines Sacrées

 Le Miroir Intérieur

 La Jeune Ancienne


Dans chaque boîte, tu trouveras un carnet unique et 6 objets symboliques :

matières choisies, plantes ramassées ici, cartes intuitives, petits fragments d’âme. Un rituel et d'autres surprises merveilleuses..


Certaines feuilles sont teintées au thé du Labrador, avec des plantes cueillies au Québec.

Et en octobre, j’y retourne.

Je ramènerai d’autres essences, d’autres mémoires végétales, d’autres matières pour nourrir ton carnet comme une offrande.


Je prépare chaque boîte dans le silence, comme on prépare une veilleuse intérieure.

Pas de production. Pas de précipitation.

Juste un souffle, une présence, une écoute.




Les précommandes sont désormais ouvertes.

Livraison prévue à partir du 20 novembre

 Tarif : 65 € la boîte

Frais de livraison offerts en France


👉 Pour réserver, il te suffit de m’écrire : 

[email protected]


Je t’embrasse dans la lumière d’été,

et je te laisse cette lettre comme une clef posée près de la porte.

Pavlova


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29 Jul 2025

Ma caravane 

À ma chère amie,

J’ai reçu un merveilleux cadeau pour mon anniversaire.

Un rêve ancien, doux comme les souvenirs d’enfance : une caravane vintage.

Tu vois le genre ? Toute en rondeurs, avec ses petits placards en bois, ses poignées un peu passées, et cet air de liberté dans les pneus.

Il manquait quelques détails… un feu de position, un lanterneau, des rideaux oranges , rien de bien grave, mais juste assez pour me donner envie de compléter son âme.

Et puis, hier, comme un clin d’œil du destin, une connaissance nous appelle :

“Vous ne voudriez pas récupérer une vieille caravane pour les pièces ? Le châssis est bon, mais la grêle a tout abîmé.”

Alors, curieux et joyeux, on y va.


Et là…

Je n’en reviens pas.

C’est la même caravane que la mienne.

Même modèle, même année, mêmes courbes. Une sœur jumelle cabossée, venue d’un autre temps.

On la ramène, tant bien que mal, avec des fenêtres qui battent dans le vent, un côté qui s’envole presque…

Mais quelle aventure !

On riait comme des enfants .

Et la magie continue : les feux sont intacts, les rideaux sont là.

Il y a même de petits objets d’époque qui font battre le cœur du vintage — une poignée dorée, un miroir au cadre patiné, une étagère en coin…

Je me dis que parfois, la vie répond avec poésie à nos petits manques.

Et qu’un rêve ne vient jamais seul.

Je t’embrasse dans le vent du voyage,

et je t’écrirai bientôt depuis ma belle  caravane.

Pavlova

Géraldine
Un très bel anniversaire… un peu tardif… gros bisous 😘
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27 Jul 2025

Carnet de poche 

À ma chère amie,


Enfin un peu de temps…

Un de ces temps précieux, à soi,

où l’on peut poser les mains sur le papier,

retrouver les bouts d’idées, les papiers anciens,

et ce silence qui me manquait tant.


J’ai repris mes carnets de poche.

Tu sais, ceux que je compose un à un,

avec des papiers cueillis dans le passé, d’autres teintés avec des plantes,

et toujours cette envie de laisser une trace… douce, poétique, sensible.


Je pense même ouvrir un compte Instagram pour eux,

il s’appellera “Carnets de Pavlova”,

comme un atelier à ciel ouvert où je pourrai partager mes créations,

et toi, tu pourras les suivre de loin,

te promener entre les pages, peut-être t’inspirer,

si toi aussi tu tiens un journal intime

ou que tu rêves de recommencer.

Bien sûr, il y aura toujours le compte chez Madame Pavlova,

ce petit rituel chaleureux qu’on a mis en place,

pour tisser ce lien à distance.

Voilà les nouvelles.

Rien de spectaculaire,

juste ce frisson discret de la joie qui revient

quand on reprend le fil de ses mains.


Je t’embrasse,

et j’espère te croiser bientôt,

dans la vraie vie ou entre deux pages.

Pavlova


ps: la photo est le carnet de poche "rêves" de la collection Joie. 

Cuir et papier et du doré pour faire briller la vie ..


26 Jul 2025

Ketchup maison 

À ma chère amie,

C’est l’été et le jardin déborde.

Les tomates rougissent toutes en même temps, comme si elles avaient décidé ensemble de faire la fête.

Alors, ce matin, j’ai cueilli un grand panier.

Elles étaient tièdes du soleil, dodues, juteuses.

Avec ces bonnes tomates, des tomates cerises aussi. j’ai préparé un ketchup maison.

Un vrai, fait de patience et de parfum, avec un goût d’été qui dure.


Voici la recette, juste pour toi :

– 1,5 kg de tomates bien mûres , J'ai ajoite aussi 2 poivrons rouges 

– 1 oignon émincé

– 2 gousses d’ail

– 10 cl de vinaigre de cidre

– 50 g de sucre roux

– Du  paprika fumé 

– Un peu de sel, un peu de poivre


Je mets tout coupa en morceau dans ma Mijoteuse , position basse température et je laisse cuire 10h 

Je laisse mijoter longtemps, jusqu’à ce que tout soit confit.

Je mixe bien finement, au besoin je passe au tamis . Et je remets dans la Mijoteuse pour que ça épaississe encore un peu.

Quand c’est prêt, je mets en pots à chaud, comme les confitures. 

Pour une longue conservation, je stérilise 40 mn.


Ce ketchup accompagne tout : les frites, les bergers maisons, les sandwichs...

Je t’en mettrai un petit pot de côté.

En espérant que ton été soit doux, juteux, et bien épicé.


Je t’embrasse,

Pavlova


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